L la nuit
Western urbain sous casque
Un spectacle tout public à partir de 15 ans
Dans ce western urbain au milieu d’une cité, une femme prend la parole pour s’affranchir du regard masculin et inventer sa propre épopée : celle d’une fille qui voulait être Clint Eastwood et rencontre Calamity Jane.
Cette forme nomade et immersive pour une interprète, un vélo et un public sous casque nous plonge dans une épopée urbaine où les héros se perdent et les héroïnes se réinventent.
Un spectacle issu d’enquêtes sur la place des femmes dans l’espace public, auprès d’associations et de témoins de tout âge.
DOSSIER ARTISTIQUE SUR DEMANDE
BANDE SON DU SPECTACLE >>>
Parce que vous êtes nombreux à l’avoir demandé, vous pouvez (ré)écouter la bande son de L la nuit, réalisée par Pierre Fruchard. Belle écoute !
"(..) ce western urbain au milieu de la cité suit une femme qui se voulait Clint Eastwood et va changer d’aspiration en rencontrant Calamity Jane. Jana Klein se fait autrice d’une épopée taillée sur mesure pour mieux s’affranchir du regard masculin et s’inventer soi-même dans cette fable contemporaine qui interroge la place des femmes dans l’espace public. Le texte, magnifique, publié aux Éditions Esse que, est une véritable révélation. Poétique et pénétrant, il porte en lui un espoir immense que la bande son, réalisée par Pierre Fruchard, transcende." Médiapart
"Une habile reconquête de public. Jana Klein s’impose comme la cheffe de file d’une émancipation où les femmes modèles, encore trop rares, occuperaient une place de choix."
TT Télérama - V.B >>>
"Si on dézoome, L la nuit c’est une femme qui écrit. Une actrice qui s’écrit. Sur mesure, elle se taille un texte pour elle-même, aussi moulant et scintillant que le caraco qu’elle dévoile à mi-parcours, dans un bar de nuit. Elle se coud des mots à même la peau à partir de ceux des autres, ses sœurs affranchies, ses sœurs en révolte, ses sœurs fatiguées, ses sœurs lasses mais battantes que l’on entend par trouées, comme pour rappeler que l’écriture ne se fait jamais seule, qu’elle n’éclot jamais ex nihilo mais dans ce terreau inépuisable du réel. Ce texte, il est publié depuis peu aux éditions esse que et c’est une révélation. On savait Jana Klein comédienne magnétique mais on l’ignorait autrice. C’est le cas. C’est acté."
sceneweb - Marie Plantin >>>
Une fable d’aujourd’hui sans concession, ce qui n’empêche pas un humour souriant et esquissé constamment dans la distance complice entretenue par l’actrice et son personnage."
hottello - Louis Juzot >>>
"Jana Klein a su écrire un texte clairvoyant, pénétrant, courageux et si poétique, si chargé d’espoir que la question est devant nous vivante. Le moment est pastoral et édifiant. Bravo à la comédienne d’avoir embrassé un sujet clivant avec une sensibilité vertueuse."
L'Autre Scène - David Rofé-Sarfati >>>
" Décodage » et « L la nuit » : un théâtre de crise où la fiction se nourrit du réel" Entretien avec Jana Klein et Stéphane Schoukroun
La Terrasse - Agnès Santi - >>>
Conception, écriture, jeu Jana Klein
Conception, dramaturgie Stéphane Schoukroun
Collaboration artistique Laure Grisinger
Création musicale et sonore Pierre Fruchard
Regard plastique Jane Joyet
Régie Son Paul Buche
Photos & Visuels © Lucie Jean
Texte publié chez esse que Éditions
Représentations Hors les murs (intérieur ou extérieur) et sous casques
- Le 7 mars 2025 à 14h30 et 18h30
avec la ville de Bobigny à Canal 93 - 63, avenue Jean Jaurès - 93000 Bobigny - Le 8 mars 2025 à 16h
avec le Théâtre André Malraux > - Chevilly-Larue (92) - Le 29 avril 2025 à 19h30
avec le Théâtre des Bergeries > - Noisy-le-Sec (93)
Salle Jean Renoir dans le quartier de la Sablière - Le 13 mai 2025 (horaires à préciser)
Dans le cadre de la saison du Safran, scène conventionnée – Amiens (80) - Le 23 mai 2025 à 20h30
Dans le cadre de la saison du Beffroi – Montrouge > (92)
Dates passées :
- Le 14 septembre 2024 à 19h au Point Fort à Aubervilliers
avec le WeToo Festival > - Les 20 et 21 septembre 2024 à Bulle (Suisse) dans le cadre des 20 ans de la saison culturelle CO2S >
- Le 12 octobre 2024 à 15h et 17h30
au Centre Culturel Nelson Mandela,
dans le cadre de la saison culturelle de la ville de Pantin > - Pantin (93)
Création en juillet 2022 au Festival Tournée Générale, Paris 12e
Tournée 2022-2024
Sortie de résidence en juin 2022 avec Toit et Joie, Garges-Lès-Gonesse suivi de l’exposition Paysages Intérieurs • Médiathèque Rostand, Paris 17e • Ville de Gonesse au Centre Culturel Louis Aragon et à la médiathèque de Gonesse • Grand Parquet dans le cadre du festival OTNI • Théâtre du Train Bleu à la MAIF Avignon - Festival d'Avignon OFF • Théâtre du Garde-Chasse - Les Lillas (93) • Centre Culturel Jean Houdremont (93) à l’Espace Louise Michel et à la Maison pour tous Cesária Évora • Ville de Thorigny (94) à la Résidence des Cerisiers • l’Atelier du Plateau (75) au Lycée d’Alembert et dans le cadre de Féria 2024 • Ville de Pontault-Combault dans le cadre du festival Festival Par Has'Art
Production : Compagnie (S)-Vrai
Coproduction : 12 bars en scène (Festival Tournée Générale), Toit et Joie – Poste Habitat
Soutiens : Région Ile-de-France - aide à la diffusion, Ville de Gonesse
Accueil en résidence : Toit et Joie – La Poste Habitat à Garges-lès-Gonesse, Centres culturels et sociaux des villes de Gonesse et Garges-lès-Gonesse
Texte publié chez esse que Éditions
LES FEMMES TÉMOINS : Extraits des entretiens avec des femme témoin de Garges-lès-Gonesse, dans le cadre d’une résidence d’écriture Toit et Joie – La Poste habitat
D’OÙ TU ME REGARDES : Podcast réalisé avec une classe de ASSP du lycée d’Alembert dans le 19e arr. dans le cadre d’u atelier radiophonique mené entre février et mai 2024 en partenariat avec l’Atelier du Plateau. Les élèves y parlent de la place des femmes dans la vie professionnelle et les espaces publics, des trajectoires de femmes qui les inspirent…
Projet(s) participatif(s) en lien
L la nuit s’inspire en partie d’un atelier d’écriture mené par Jana Klein pendant plusieurs mois avec des femmes de Garges-lès-Gonesse, dans le cadre d’une résidence d’écriture Toit et Joie. Cette résidence était partagée avec la photographe Lucie Jean qui a réalisé des portraits des habitants et mené un atelier avec des jeunes.
EXTRAIT DU DOSSIER ARTISTIQUE
(…)
Nous menons régulièrement des ateliers d’écriture scénaristique et de jeu avec des adolescent.e.s en banlieue parisienne. Nous avons constaté le degré d’attachement à une narration centrée autour d’une figure masculine et la réticence d’identification avec des héroïnes, notamment au cinéma et dans les séries télé.
Le projet d’écriture de L la nuit part de ce constat pour creuser le rapport que les femmes de tout âge et horizon entretiennent avec la possibilité de prendre le centre du récit et de l’espace.
Mené notamment en résidence à Gonesse et Garges-lès-Gonesse, ce projet a agi comme révélateur de nos projections conscientes et inconscientes, de la persistance des motifs et images du féminin, sur la façon dont une femme intègre le regard masculin et s’en fait porte-parole malgré elle, et sur la façon dont elle peut décider de s’en affranchir.
C’est une enquête sur des trajectoires de femmes, sur des figures féminines dans la ville, sur la solitude et la solidarité dans l’espace urbain, sur la façon dont une femme se construit et déconstruit à différents âges dans le regard des hommes.
C’est une fouille pour des contre-espaces insoupçonnés.
EXTRAIT : CE SERAIT UN DÉBUT…
Ça commencerait comme ça
Avec une parole de femme
Une femme que j’ai rencontrée au printemps en banlieue parisienne pas loin d’ici
Je fais ça
Depuis des mois je cherche des témoins je recueille des témoignages
Je cherche des voix
C’est la voix qui m’intéresse/la voix et ce qu’il y a derrière
La voix les mots/voilà/je collecte des mots et des voix
Pour vous les faire entendre
Je viens vous voir avec ça
La combi les voix
C’est comme ça que ça se passe
C’est ça que je fais
Je pourrais dire ça
Ce serait un début
EXTRAIT : CLINT
Clint c’est pas un crush Clint c’est une promesse
Elle veut cette ampleur elle veut ce destin
Avaler la terre la vie comme Clint
Tout prendre tout dévorer comme une évidence
Elle a regardé de près elle a compris
D’héroïnes il y en a pas
Il n’y a que des héros
Alors elle sera eux
Elle sera Clint