Équipe

Metteur en scène, scénariste, comédien et dramaturge, Stéphane Schoukroun a grandi et vit en banlieue  parisienne. Adepte de l’écriture de plateau et animé par l’envie de partager sa stupéfaction face au monde, il s’engage avec des artistes comme Frédéric Ferrer avec qui il crée  six spectacles sur le réchauffement climatique et un monologue sur Les lettres de Ville Évrard d’Antonin Artaud.

Avec Ariel Cypel et Gaël Chaillat il crée Murmures qui traite du conflit israélo-palestinien. Les performances auxquelles il participe avec Sophie Akrich et Eli Commins parlent des migrations et de l’identité, tout comme le monologue Saleté de Robert Schneider, dirigé par Christophe Lemaître. Avec Guy Lombroso, Alexandre Zloto, Luc Clémentin, Jacques Descordes, Marie-Pierre Bésanger et Aristide Tarnagda…il travaille sur des textes contemporains (Koltès, Gatti…) mais aussi, Brecht, Boulgakov, Shakespeare… Il joue pendant dix ans Au Dehors, monologue d’Alain Ubaldi sur le monde du travail et ses dérives. Avec Christian Benedetti, il joue un texte de Gianina Carbunariu, La mouette et Trois sœurs de Tchekhov.

Au cinéma, il tourne notamment avec Peter Watkins, Dominique Cabrera, Arthur Harari et Xavier Legrand. Il est co-scénariste de plusieurs longs-métrages dont Frères d’armes de Sylvain Labrosse.

En parallèle de sa carrière d’interprète, il arpente hôpitaux psychiatriques, collèges et foyers où il écrit et met en scène des performances in situ.

Il initie un nouveau type d’écriture en dialogue avec les territoires : Mon rêve d’Alfortville au Théâtre-Studio d’Alfortville est le premier volet de la série Villes/Témoins dont le protocole commun réinvente un spectacle avec chaque nouveau groupe d’habitants (Théâtre L’Échangeur de Bagnolet, TPV, Maison des Métallos,…).

Tout en poursuivant des collaborations avec d’autres équipes, il crée alors en 2012 la compagnie (S)-Vrai avec laquelle il creuse une écriture du réel à travers des créations pluridisciplinaires (théâtre, vidéo, podcast). En 2017, il est artiste associé aux Ateliers Médicis où il crée avec Jana Klein Construire (projet lauréat ARTCENA). Depuis, ils partagent la conception et l’écriture des créations ainsi que la direction de la compagnie (S)-Vrai.


© Mikael Rabetrano

Metteuse en scène, autrice, comédienne et dramaturge germano-tchèque, elle suit un chemin pluridisciplinaire entre théâtre, écriture, musique et cinéma. 

Diplômée en études littéraires, elle travaille comme assistante à la mise en scène en Allemagne avant de se former avec Véronique Nordey à Paris.

Attachée aux écritures de plateau hybrides, elle développe des performances solo et joue dans des créations collectives en France comme à l’international, est auteure-interprète d’un groupe de rock pendant quatre ans tout en travaillant sous la direction de Vincent Ecrepont, Frédéric Mauvignier, Patrick Verschueren, Perrine Mornay, Camille Davin,  Jean-Marc Musial… Parallèlement, elle est pendant quatre ans autrice et interprète du groupe de rock General Bye Bye, en tournée en France et à l’étranger.

Au cinéma, elle tourne avec Nicolas Roche, Julien Charpier, Michel Lascault, Patrice Guillain … Elle tient notamment les rôles principaux de la série Soul Pain du réalisateur macédonien Jani Bojadzi et du long-métrage Un café sans musique est rare à Paris de la réalisatrice allemande Johanna Pauline Maier.

Comme dramaturge, autrice et interprète, elle travaille pendant dix ans pour le chorégraphe Philippe Ménard (cie pm), notamment sur memory et eldorado(s) (projets de danse intergénérationnels).

Depuis 2014, elle écrit et joue avec Fanny Gayard (Cie Sans la nommer) dans des investigations collectives sur la mémoire ouvrière et politique, créées notamment au Collectif 12, au Théâtre Studio d’Alfortville et à l’Atelier du Plateau.

Avec le metteur en scène Frédéric Deslias, elle crée des performances immersives de SF pour l’espace urbain – dont Exoterritoires (CNES), Colonie.s (ENS Saclay) – et joue dans Les Furtifs d’après Alain Damasio (CDN de Reims, CDN de Caen).

Depuis 2017, elle conçoit et écrit des spectacles avec Stéphane Schoukroun et la compagnie (S)-Vrai, qu’elle co-dirige depuis 2021. 

Autodidacte, elle a créé en 1997 le festival jeune public Les Marmolades puis elle montera et dirigera pendant dix ans la compagnie de marionnette pour la rue Délit de Façade. Elle accomplit de nombreuses missions de programmation, production, administration ou coordination générale dans diverses structures (CDN de Sartrouville, Conseil Général du Gard, CC de Ramonville, Théâtre de la Marionnette à Paris, La Nef Manufacture d’Utopies à Pantin,…) mais aussi auprès de compagnies . Clara accompagne à la structuration, au développement et administre la compagnie (S)-Vrai depuis septembre 2019, date à laquelle Stéphane Schoukroun décide de faire porter ses activités par la compagnie. 

Après avoir travaillé près de 15 ans au Théâtre de l’Aquarium où elle était responsable des relations avec les publics, elle devient indépendante et fonde 5ème Saison en 2020, bientôt rejointe par Alexia Gourinal. 5ème Saison accompagne des compagnies dans leur développement, leur communication et la mise en place de leurs actions culturelles. Elle collabore avec les compagnies (S)-Vrai, Tout un Ciel – Elsa Granat, Théâtre sur Paroles – François Rancillac , Les gens de la voix, Les voix élevées, les mains dans le cambouis et le réseau Ticket-Théâtres. Elle a aussi accompagné Charlotte Lagrange, Paul Desveaux et Laurent Vacher. Parallèlement au travail avec les compagnies, 5ème Saison développe ses propres projets de territoires tels que TR.I.P – Troupe Itinérante Pluridisciplinaire pour des publics amateurs (avec François Rancillac) ou Les Olympiades de la Parole pour des publics lycéens

Fascinée par les histoires qui se racontent dans les familles, et par la façon dont ces fictions structurent nos rapports intimes et déterminent les repères à l’intérieur desquels nous sommes appelés à donner forme à nos existences; c’est sur la conviction qu’il faut porter une grande attention à nos fictions qu’elle fonde son rapport à la dramaturgie. Elle travaille en compagnonnage avec Elsa Granat / Cie Tout Un Ciel, Jana Klein et Stéphane Schoukroun / Cie (S)-Vrai, et Edith Proust / L’Usine à Lièges, et explore avec ces compagnies différentes formes narratives et théâtrales. En parallèle, elle mène de nombreux projets avec les publics pour interroger la communauté sur les thématiques qui meuvent ses créations, et les mettre en actes. 

Après avoir fait des études d’arts appliqué et d’architecture, elle entre en 1998 à l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Strasbourg en section scénographie (École du TNS Groupe 32). Elle y travaille entre autre avec Stéphane Braunschweig, Lukas Hemleb, Arpad Schilling, Yannis Kokkos, Laurence Roy, Laurence Mayor. 

Elle sort de l’école du TNS en 2001 et travaille avec : 

Lukas Hemleb de 2001 à 2007, à la Comédie Française, Une visite inopportune (2001), Le dindon (2003), Le Misanthrope (2007), au Théâtre de Vidy Lausanne avec Denis Lavant Figures (2003), Théâtre des Abbesses, Pessah et au Burgtheater Nathan der weise, ainsi qu’à l’Opéra de Dusseldorf, et au festival d’Aix-en-Provence, Telemaco, La clémence de Titus. Alice Laloy pour qui elle crée les scénographies depuis 20 ans : D’états de femmes, Modérato, 86 cm (Molière jeune public), Y-es-tu ?, Bataille, ReBataille, SFumaTo, Ça Dada, A poils, Pinocchio live #2, Death breath orchestra 2022-23. Marie Levavasseur : scénographies de Manque à l’appel, Et demain le ciel, En apparence 2022-23. Éric Massé & Angélique Clairand : scénographie de La faute écrit par François Hien  2022-23. Vincent Munsch & Cécile Givernet : scénographie de Farben 2022-23. Pierre Grammont : Handiquoi 2022-23-24. Jeanne Herry : L’or et la paille, L’ours dans son long métrage Pupille sorti en novembre 2018. Forums au Théâtre du Vieux Colombier (Comédie Française) 2020. Pascal et Vincent Reverte : scénographies, accessoires et costumes pour Le grand voyage, La guerre en tête, I feel good, La théorie de l’enchantement, Peut-être Nadia 2020-22. Sophie Mayeux : Poussière 2022-23. Valentina Arce :  Le vivant et moi, une seule et même histoire 2022-23. Estelle Savasta  : L’endormi 2021-22. Stéphane Schoukroun et Jana Klein – compagnie (S)-Vrai : Nos vies à la Villette, Nous nous sommes rencontrés aux Métallos, Chemins de l’enfance, Foyer(s), Construire aux Ateliers Médicis à Clichy-sous-Bois, et Notre histoire 2022-23. Aude Léger : Nobody’s perfect 2022-23. Jane Joyet, a aussi créé des scénographies pour feu Richard Mitou, Claudia Stavisky, Jean-Daniel Magnin, David Ayala, Razerka Bensadia Lavant, Cécile Auxire.



Très jeune, son désir de participer à la création de formes scénique à travers la lumière le conduit à se former en conception lumière à l’ENSATT.Entre théâtre en danse, il collabore aujourd’hui pour différentes créations avec Florence Lavaud, Madeleine Louarn, Jean-François Auguste, Marie-Pierre Bésanger, Sol Espeche, Catherine Anne, Yan Raballand ou encore Jean-Camille Goimard.

Voyant la lumière comme un signe vivant de la représentation il développe une pensée de la lumière comme une forme actrice et potentiellement signifiante. Cette lumière est pour lui un partenaire de jeu qui peut dialoguer avec les corps au plateau. La lumière repose pour lui sur la création d’un système dramaturgie répondant à des règles et contraintes esthétiques construites avant de potentiellement les déconstruire ; c’est le dispositif, l’installation. Cette lumière est alors une forme de puzzle, visible ou non par le spectateur mais lui permettant de rechercher le caractère sensible d’une forme tout en étant au plus près des corps au plateau.

Guitariste, compositeur il participe à divers projets musicaux depuis plusieurs années. Curieux d’exprimer son art au travers de toutes les formes qui s’offrent à lui, il investit également le spectacle vivant en collaborant avec des compagnies de théâtre ou de danse. Ils réalisent également depuis quelques années des musiques de films et documentaires.



Chaque œuvre qu’elle crée a ses propres règles du jeu. Que ce soit avec des danseurs, des chorégraphes ou des metteurs en scènes, avec qui elle exprime en images les corps performants dans tous les espaces, ou lors d’installations artistiques, ses œuvres résonnent avec des lieux pour dialoguer avec le public. En documentaire, transmettre l’engagement citoyen d’artistes, l’addiction à l’ivresse des jeunes ou filmer les corps empêchés des personnes autistes sont chaque fois des défis qui lui font travailler son positionnement artistique. Parfois le documentaire se double de la fiction, mais dans tous les cas il est assorti d’une recherche esthétique exigeante et essentielle aux discours véhiculés par ses réalisations.

Elsa Vivant est urbaniste et sociologue. Elle enseigne à l’Ecole d’Urbanisme de Paris et dans les formations du département de Sciences humaines et sociales de l’Université Gustave Eiffel.

L’étude de collaborations entre des artistes et des urbanistes a inspiré un tournant dans ses pratiques de recherche en intégrant des démarches de recherche-création et en participant à des projets artistiques en lien avec ses thématiques de recherche dans le cadre d’un accueil en résidence aux Ateliers Médicis en tant qu’artiste-chercheuse. L’ensemble de ses réflexions structure son mémoire d’habilitation à diriger des recherches intitulé « Urbanisme et création », soutenu en juillet 2019.

Son dernier ouvrage, L’impasse. Scènes de l’urbanisme ordinaire a été publié en 2021 aux Editions Créaphis.


© Salim Santa Lucia

La recherche photographique de Lucie Jean fait alterner cycliquement des séries caractérisées par une approche documentaire humaniste, et un regard contemplative sur une nature révélée :

Dans les premières, elle pratique une ethnographie tendre, observant les rites d’une communauté sans déranger la célébration de leur mystère joyeux.

Les secondes donnent à voir une «photographie élémentaire». Eau, glace, terre, feu, Lucie Jean scrute avec insistence la matière même des choses, pour faire apparaître un paysage dans le paysage, comme lorsqu’on vide un mot de sa substance à force de le répéter : pour mieux considérer avec étonnement son signifiant dépouillé, avec un regard neuf.

Son travail est régulièrement récompensé par des Prix et fait l’objet d’expositions personnelles et collectives.

En 2022, elle participle à l’exposition « Regards du Grand Paris » aux Magasins Généraux, suite à sa sélection en 2019 pour la Commande photographique nationale, initiée par les Ateliers Médicis et le (Cnap).

Depuis plusieurs, elle collabore en graphisme et photographie avec la Compagnie S-Vrai.



Léandre Garcia Lamolla est éclairagiste au théâtre depuis le début des années 90. Formé au prisme d’Élancourt et au Lycée Autogéré de Paris où il rencontre la Cie Sentimental Bourreau qu’il accompagnera durant les 10 ans de période collective.Il travaille depuis le début des années 2000 avec Joachim Latarjet /Cie Oh Oui/ (théâtre musical). Il a travaillé entre autre avec Ariel Cypel et Gaël Chaillat ( théâtre de l’engagement politique), Patrick Franquet ( théâtre du reflet, théâtre et handicap) , La Revue Éclair/Stéphane Olry, Corine Miret (théâtre documentaire), Cie Lanicolacheur /Xavier Marchand/ (théâtre et poésie), l’association Arsène/Odile Darbelley, Michel Jacquelin/ théâtre et art contemporain, Le collectif F71 ( théâtre et philosophie de M. Foucault), Cie Pavé Volubile/ Praline Gay Para/ Conteuse…